Après le boulot, je suis heureuse de récupérer P’tit Loup à la crèche parce que :
- soit j’ai eu une journée chargée
- soit j’en ai marre de ma surdité
- les deux ou bien autre chose.
En le voyant me sourire, courir vers moi pour sauter dans mes bras, ça me réchauffe le coeur.
J’oublie mes problèmes d’un coup.
J’oublie mes tracas en tant que sourde.
J’oublie mes petits tracas quotidiens.
Tant pis si P’tit Loup n’a pas mangé à la crèche ou s’il a fait une petite bêtise. Tant pis si le ménage n’est pas bien fait. Tant pis si ce n’est pas tout à fait rangé. Tant pis pour tout ça… je ne me prends plus la tête, j’essaie de lâcher prise le soir.
Le temps semble passer moins vite. Je l’emmène au square. Je profite des derniers rayons de soleil de la journée. J’encourage P’tit Loup à jouer avec d’autres enfants. Parfois je parle avec d’autres mamans. On rentre pour jouer encore. Je prépare le dîner.
Je me sens protégée chez moi à l’abri de mes problèmes, ils ne sont plus là, malheureusement pour un certain temps. Car bientôt, on reprendra le rythme.