Jeune mère contemplant son enfant endormi (Albert Anker)

Mon mari me demande s’il peut sortir le soir-même, yes of course! Alors le soir, en arrivant avec les enfants chez moi, je vérifie l’essentiel : babyphone rechargé OK, porte d’entrée verrouillée OK.

On va dans les chambres des enfants : je joue avec P’tit Loup à des jeux qui nous détendent, et avec Tchipie et sa poupée.

Puis pour le dîner, je fais généralement pâtes-lardons, car c’est simple et rapide, pendant que je surveille les enfants qui se chamaillent… Dîner bizarrement calme en l’absence du papa (il dit la même chose quand je ne suis pas là !), et pendant que je débarrasse la table, les enfants regardent un dessin animé, jouent ensemble ou encore font un dessin.

Je couche d’abord ma petite Tchipie, le rituel habituel avec une histoire et un biberon.

Je couche ensuite une demi-heure plus tard, mon grand P’tit Loup à qui je lis aussi une histoire. Souvent, il résiste au sommeil mais depuis la rentrée, c’est difficile d’y résister !

Ce soir-là, exceptionnellement, je n’enlève pas mes oreilles de toute la soirée. Je dois supporter les cris des enfants quand ils s’embêtent (je ne veux pas savoir qui a commencé !) et après leur coucher, j’entends des petits bruits que je dois deviner, ou bien le silence…

Ce soir-là, seule dans la maison, le babyphone allumé dans la paume de ma main, de crainte de ne pas sentir les vib’… Mon chat dort sur moi : parfois, il dresse ses oreilles et fixe avec ses grands yeux, la porte d’entrée ou une fenêtre, je flippe… jusqu’au retour de mon mari.